Les Jeux Olympiques et le Nouvel Ordre Mondial.
Article de Parole de Vie.
Source : http://esaie.free.fr/pdv/index.htm
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Dans la Grèce antique, on organisait de grandes fêtes
en l'honneur de Zeus, le "roi des dieux". C'étaient les "Jeux
Olympiques", une célébration religieuse païenne qui se tenait au pied du
Mont Olympe, la "demeure des dieux". De 776 avant Jésus-Christ jusqu'à
l'an 393 de notre ère, ces jeux eurent lieu tous les quatre ans et
connurent une immense popularité : de 40.000 à 60.000 spectateurs se
rassemblaient à Olympie. Lors de l'ouverture des Jeux, les prêtres
immolaient des bœufs dans l'espoir d'obtenir la faveur des dieux. Les
efforts des athlètes étaient également considérés comme une offrande aux
divinités païennes, car on ne pratiquait pas le sport pour lui-même :
il était, par définition, un acte religieux.
Hostile aux pratiques païennes, l'empereur romain
Théodose mit fin aux Jeux Olympiques en 393. A la suite des efforts
persévérants d'un français, Pierre de Coubertin, ces Jeux furent
rétablis en 1896. Pour cet ancien élève des Jésuites, le sport était une
véritable religion : il y voyait une source de santé, non seulement
pour le corps mais encore pour l'âme, et il estimait que ces "Jeux
Olympiques" modernes seraient une gloire pour toute l'humanité et un
facteur d'unité entre les nations.
Dans 1 Corinthiens 9 :24-25, Paul fait allusion à
l'entraînement intensif et sérieux auquel ces athlètes se soumettaient :
"Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous,
mais qu'un seul reçoit le prix ? Courez de manière à l'obtenir. Tout
lutteur s'impose toute espèce d'abstinences ; eux, pour recevoir une
couronne corruptible, nous, pour une couronne incorruptible." Dans 2
Timothée 4 :7, Paul évoque encore l'athlète triomphant quand il pense à
sa mort imminente : "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course,
j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée…"
Paul n'a pas écrit ces lignes pour glorifier l'athlétisme (il dit dans 1
Timothée 4 :8 que l'exercice corporel a peu d'utilité) mais pour nous
inviter à être des disciples sérieux dans notre marche en Christ. De
même que l'athlète renonce à certains agréments, même légitimes, et
s'impose une discipline pour pouvoir gagner l'épreuve olympique, de même
le Chrétien doit "rejeter tout fardeau et le péché qui nous enveloppe
si facilement, et courir avec persévérance l'épreuve qui nous est
proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est l'auteur de la foi et qui la
mène à la perfection." (Hébreux 12 :1-2).
Un athlète de classe olympique s'entraîne jusqu'à
huit heures par jour, au moins six jours par semaine quand ce n'est pas
sept, dans l'espoir de décrocher une médaille d'or. Combien de Chrétiens
font preuve d'un engagement comparable ? Et pourtant, comme le dit
Paul, c'est pour une gloire bien éphémère que le sportif s'entraîne. A
combien plus forte raison devrions-nous accepter les disciplines de la
vie chrétienne, car leur enjeu est éternel.
Dans l'Antiquité, les Jeux Olympiques étaient un
facteur d'unité au sein de la civilisation grecque. Quant aux Jeux
Olympiques actuels, ils sont un puissant instrument de promotion du
"Nouvel Ordre Mondial". Les planificateurs de ce Nouvel Ordre
travaillent assidûment à éradiquer de la société occidentale toute
valeur authentiquement chrétienne, pour instaurer un système mondial
néo-païen et totalitaire — ce monde de l'Antichrist annoncé par les
prophéties bibliques. Quelles que puissent être les convictions des
concurrents ou des spectateurs à titre individuel, si on considère l'esprit qui oriente l'organisation de l'ensemble,
les Jeux Olympiques modernes ne sont pas moins religieux que ne
l'étaient les Jeux de l'Antiquité. Le "serment olympique" prend encore à
témoin les dieux grecs. L'hymne olympique glorifie ces mêmes dieux
ainsi que l'effort humain. Le culte solaire subsiste dans le rituel de
la torche olympique, qu'on allume encore pendant une cérémonie païenne
sur le mont Olympe, en concentrant les rayons du soleil au moyen de
miroirs paraboliques. Jamais encore on n'avait idolâtré autant de
vedettes internationales pour leurs prouesses physiques, sans tenir le
moindre compte de leurs dispositions morales. Jamais encore des nations
en aussi grand nombre n'avaient acclamé le mirage de l'unité planétaire.
Aux Jeux Olympiques d'hiver de 1994 à Lillehammer en
Norvège, la cérémonie d'ouverture se voulait le reflet de la "nouvelle
spiritualité". Cette cérémonie mettait en scène les "vettas",
c'est-à-dire des esprits associés aux vieux mythes scandinaves païens.
Il y a, dit-on, des vettas bienveillants et des vettas malveillants, et
mieux vaut se concilier leurs bonnes grâces ! La voix du reporter de la
chaîne de télévision américaine CBS se faisait l'écho du "message des
vettas" : "Nous devons mieux prendre soin de notre environnement,
nous disent les vettas, qui nous exhortent à instaurer la paix dans le
monde… " Psalmodiant tous en chœur, les vettas ont levé les mains
vers un œuf lumineux colossal qui s'est alors changé en globe
terrestre ; puis le globe s'est ouvert, laissant échapper une multitude
de ballons en forme de colombes. Gonflées à l'hélium, toutes ces
colombes se sont envolées dans le ciel, portant une espérance trompeuse,
vaine, et en fait infiniment cruelle : celle de la paix sans le Dieu
vivant et vrai.
Deux ans et demi plus tard, 83.000 spectateurs se
pressaient dans le grand stade olympique d'Atlanta pour la cérémonie
d'ouverture des jeux d'été. Ils ont acclamé cinq "esprits olympiques"
qu'on a vus émerger de la terre et s'élever : c'étaient des formes
élancées aux reflets argentés, portant des masques solaires. Ces
"esprits" se tordaient comme des serpents, pendant qu'une chorale
psalmodiait une invocation mystique destinée à convoquer et à unir "les
cinq tribus de la planète". Les "cinq tribus" sont alors apparues.
L'Europe était en bleu, l'Australie en vert, l'Asie en jaune, les
Amériques en rouge, et l'Afrique en noir. Au rythme de la batterie de
Mickey Hart, du groupe rock occulte "the Grateful Dead", les 500 acteurs
se sont livrés à une danse frénétique avant de former les cinq anneaux
olympiques entrelacés. Dans la procession qui a suivi, on avait prévu
une place pour les Chrétiens : ils étaient représentés par 28 grands
mannequins rigides, endimanchés et sans vie, en route pour l'église…
Mais l'aigle des Navajos, le grand symbole de la puissance céleste, et
une déesse ailée, appelée "l'esprit du Sud" ont bien vite ramené le
mouvement et la vie ; et la chorale d'entonner alors : "Alléluia !
Alléluia !" — le célèbre Alléluia de Händel. On a ensuite rendu hommage
aux athlètes grecs d'Olympie et aux dieux grecs, puis le stade tout
entier a été plongé dans l'obscurité, pour représenter les 1500 ans aux
cours desquels les Jeux sont tombés dans l'oubli. La lumière est revenue
avec un hommage à Pierre de Coubertin et la proclamation de cette
parole qui est de lui : "Cette fois, nous ne permettrons plus que
s'éteigne la flamme olympique : elle est un hommage éternel à tout ce
qu'il y a de grand et de noble dans l'humanité."
Lors de la construction de la tour de Babel, Satan a
déjà essayé d'instaurer un gouvernement mondial et une religion
mondiale. Dieu a détruit ce projet en confondant les langues des
peuples, qui se sont alors dispersés, créant chacun une culture
particulière. Cette diversité des langues, des traditions et des
cultures a empêché jusqu'à présent l'établissement d'un gouvernement
mondial. La Bible nous enseigne cependant qu'à la fin des temps, Dieu
permettra à Satan d'établir l'unité économique, politique, et religieuse
du monde. Cette dictature ne durera pas plus de sept ans, parce que ses
effets seront si épouvantables que si Dieu n'y mettait pas fin
rapidement, plus personne ne resterait en vie sur la terre.
Une des stratégies les plus efficaces de Satan pour
instaurer ce "monde uni" est la mondialisation des événements sportifs,
et les Jeux Olympiques sont le fer de lance de ce programme. Le sport
élève les participants au-dessus des questions politiques et raciales ;
il déchaîne de puissantes émotions, et fournit aux spectateurs, dans le
monde entier, des occasions de communier dans un climat de grande
ferveur. Si l'on veut promouvoir une cause (sans toutefois s'embarrasser
de l'amour de la vérité) il est beaucoup plus efficace de
susciter d'intenses émotions collectives que d'avancer des arguments
rationnels, aussi inattaquables soient-ils ! Allen Neuharth écrit : "Le
sport permet de transcender la politique et les questions ethniques. Il
réalise l'unité du monde… L'esprit de compétition, qui nous fait aimer
le sport, se porte bien, même dans les régions les plus pauvres et les
moins connues du globe. Avec un degré d'engagement et une compétence
incroyables, nous courons, marchons, sautons, nageons et lançons des
objets, sur toute la surface de la planète : dans les montagnes, dans
les grandes métropoles, au sein des équipes et des tribus. Le sport est
bien autre chose qu'un divertissement ; il est une passion, un mode de
vie." (Extrait de "Nearly One World", Un monde presque uni, Ed. Today Books, Doubleday, 666, 5e Avenue, New York, 1989, pp. 24 & 25.)
Neuharth analyse ensuite les effets du sport
mondialisé. Pour les petits pays, les compétitions sportives sont
l'occasion de se faire connaître et respecter dans le monde entier ;
elles sont aussi un moyen de cultiver la fierté nationale. Beaucoup de
peuples sont prêts à fermer les yeux sur les manquements de leur
gouvernement sur le plan économique, s'ils estiment qu'il a fait le
nécessaire pour que des champions nationaux ramènent des médailles.
"C'est incontestable, écrit Neuharth. Peu de facteurs sont plus
efficaces, pour promouvoir l'unité, que la flamme olympique, la gloire,
et les drapeaux flottant sur les Jeux."
Cette unité-là se fonde sur le feu de paille des
émotions fortes, sur les coups de cœur collectifs, et sur une fausse
identification personnelle ou nationale à des idoles masculines ou
féminines. En fait, après avoir été encensées et portées au pinacle, les
jeunes vedettes deviennent souvent un véritable sacrifice humain offert
aux "dieux du stade" et au mythe du "progrès" à la Darwin. Beaucoup
subissent des dommages physiques à brève échéance, parce que l'organisme
humain n'est pas fait pour améliorer encore et sans cesse ses
performances, pour supporter autant de pressions afin de gagner un
centième de seconde de plus, ici ou là… Les blessures se produisent à un
rythme alarmant. D'autres encore sont détruits psychologiquement. Par
ailleurs, quoi qu'on dise, beaucoup sont poussés à "se doper" en
cachette, donc à brûler la chandelle par les deux bouts.
Les trois symboles olympiques relèvent de la
spiritualité païenne. Ce sont les anneaux olympiques, la flamme, et la
colombe. Il est intéressant de remarquer que le chiffre trois a une
valeur toute particulière pour le païen, et qu'il fait même l'objet d'un
culte. Elizabeth Van Buren explique dans son ouvrage "The Secret of the
Illuminati" que ce chiffre représente la trinité païenne, composée du
Père, de la Mère, et du Fils. C'est un chiffre parfait.
1°) On a dit que les anneaux olympiques symbolisaient
une des épreuves de gymnastique ; mais ce sont, en fait, des cercles.
Pour l'occultiste, le cercle représente le chiffre zéro, "symbole de
l'infini, et d'un univers sans limites", selon Helena Blavatsky, dans
son ouvrage "Isis dévoilée". C'est aussi une représentation de
l'éternité, et du bonheur de celui qui est "né de nouveau" grâce à ses
propres efforts dans une discipline occulte : c'est ainsi que
l'occultiste conçoit le salut. Pourquoi ces cercles sont-ils au nombre
de cinq ? Pas seulement parce qu'il existe cinq continents. Le chiffre
cinq représente l'étoile à cinq branches ou pentagramme. Wynn Westcott,
dans son ouvrage "The Occult Power of Numbers" (Le pouvoir occulte des
nombres) souligne que le cinq représente l'illumination spirituelle, qui
permet d'unir le nombre pair (le deux) au nombre impair (le trois). Le
but des Jeux Olympiques n'est-il pas, justement, d'unir tous les peuples
de la terre, sans considération de race, de croyance, ni d'opinion
politique ? De plus, ces cercles sont entrelacés, ce qui symbolise
l'interdépendance de toutes les races du monde et constitue un autre
thème essentiel de la pensée du Nouvel Age.
2°) La flamme olympique est aussi un symbole occulte.
Elle tire son origine des rites antiques et même des sacrifices
humains. Dans son ouvrage "The Spear of Destiny" (La lance de la
destinée), Trevor Ravenscroft décrit le déroulement des rassemblements
hitlériens dans les stades allemands. C'étaient des cérémonies occultes,
des rituels satanistes qui se terminaient par une procession, dans
laquelle les participants s'approchaient d'une flamme en tous points
semblable à la flamme olympique, et s'inclinaient devant elle. Les
groupes rock satanistes se servent aussi couramment de la flamme et du
feu au cours de leurs concerts.
3°) La Colombe aussi est un symbole franchement
occulte. La plupart des Chrétiens y voient le symbole du Saint Esprit,
et passent donc à côté du sens que lui donnent les ésotéristes.
Elizabeth Van Buren précise : "La colombe représentait les Energies
Cosmiques issues du Centre Mystique du Cosmos. Là s'unissent les
manifestations mystiques et scientifiques des Puissances Universelles.
Dans les Mystères sacrés, la colombe représentait la deuxième personne
de la Trinité ; elle était consacrée à la Déesse. Elle symbolisait la
pureté, l'innocence, et aussi la Sagesse." (Op. cit., pp. 135 et 138).
Qui donc est le deuxième membre de la trinité païenne ? La mère divine,
la déesse. Ainsi, la colombe olympique représente le culte de la déesse.
Sous des formes manifestes ou voilées, ce culte connaît un succès sans
précédent à l'heure actuelle. Dans "The Secret of the Illuminati", E.
Van Buren explique (p. 130) : "La Colombe païenne joue également un
autre rôle : elle porte l'hostie païenne de la terre jusque dans le
ciel, où elle la dépose sur la pierre céleste de la pureté. Ensuite
seulement, la Colombe se transforme en Phénix, cet oiseau qui s'immole
dans le feu pour renaître de ses propres cendres." D'après les écrits
des occultistes, la future monnaie universelle devrait s'appeler "le
phénix". Il est prévu d'en faire une monnaie électronique, avec
suppression totale de la monnaie en espèces. Si cela se produit, ce sera
la réalisation d'une des prophéties de la Bible.
On voit donc que les Jeux Olympiques actuels sont
tout aussi occultes que les Jeux Olympiques de la Grèce antique. Ils
permettent également de dépasser les barrières culturelles et
linguistiques, ce qui est un atout de taille pour les planificateurs du
Nouvel Ordre Mondial. Cependant, ils n'ont lieu que tous les quatre ans.
D'autres compétitions sportives internationales jouent un rôle
comparable : le hockey, le cyclisme, le basket, le football, le
base-ball, la gymnastique, et l'athlétisme. Le sport n'est pas une
petite affaire ; il prépare le monde à l'unification politique,
économique, et religieuse.
Quelle doit être notre réaction ? Faut-il tenter de
s'opposer aux manifestations sportives ? Devrions-nous essayer
d'empêcher nos athlètes de prendre part aux Jeux Olympiques ? Nous ne le
pensons pas. En elle-même, la pratique du sport ne constitue pas un
péché. Il ne nous faut pas perdre de vue, toutefois, que les leaders du
Nouvel Ordre Mondial voient dans ces Jeux un puissant facteur d'unité
pour le monde. Notre combat contre ce Nouvel Ordre est d'ordre
spirituel. Plus que jamais, il nous faut prier et rendre témoignage. Si
un Chrétien prend part à ces événements sportifs, il doit saisir cette
occasion pour présenter à ceux qui viennent de loin le témoignage de la
grâce salvatrice en Jésus-Christ.
En guise de
conclusion, évoquons brièvement une anecdote rapportée par un
contemporain d'Eric Liddell, un athlète chrétien surnommé "l'Ecossais
volant" qui participa aux Jeux de Paris en 1924. (Liddell s'attira les
foudres des autorités olympiques en refusant, par respect du "jour du
Seigneur", de participer au cent mètres le dimanche 6 juillet 1924 ;
puis contre toute attente, il remporta la médaille d'or au quatre cents
mètres la semaine suivante.) Par la suite, il devint missionnaire. Un
jour où il devait prêcher au cours d'un culte, quelqu'un lui dit :
"Monsieur Liddell, un médaillé olympique comme vous doit souvent prêcher
sur 1 Corinthiens 9:24, n'est-ce pas ? "Ceux qui courent dans le stade
courent tous, mais un seul remporte le prix. Courez de manière à le
remporter". "Oh
non, répondit Liddell, et si vraiment il me fallait parler du sport
dans une prédication, je m'appuierais plutôt sur Ecclésiaste 9 :11, qui
dit : "la course n'est pas aux plus agiles…"
Sources :
"La fabuleuse histoire des Jeux Olympiques", de R. Pariente et G. Lagorce, Editions O.D.I.L., 1984.
"Olympic Games", de Tom McNab, Hodder & Stoughton, 1984
"The Role of International Sports in Bringing about New World Order", article de David Bay, disponible en anglais à l'adresse : www.cuttingedge.org/ce1036.html
"The Olympic Dream, a Renaissance of Unholy Oneness", article de Berit Kjos, disponible en anglais à l'adresse : www.crossroad.to/text/articles/tod1196.html
"Olympic Myths and Earthy Magic", article de Berit Kjos, qu'on peut lire en anglais à l'adresse : www.crossroad.to/text/articles/omaem98.html
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